Ce passereau possède d’étonnantes facultés. D’abord, il est capable de descendre le long des troncs d’arbres la tête la première sans s’appuyer sur sa queue, ce que même les pics ne savent pas faire. La sittelle coince aussi les graines et insectes dans les fentes des écorces où elle constitue des réserves.
On voit, notamment sur les chênes, les traces de son « atelier ». Ce comportement lui a valu le nom anglais de « nuthatch ». Quant au nom français, il vient de ce qu’elle maçonne avec de la boue l’entrée du trou de pic où elle niche, pour interdire l’accès à ceux qui menacent ses petits.
Cette caractéristique disparaît chez les espèces des îles où les prédateurs sont rares ou absents, par exemple chez la sittelle corse ou celle de Lesbos (sittelle naine). La taille de la sittelle est moyenne pour un passereau.
Elle est joliment colorée de gris-bleu sur le dos et saumon sur la poitrine et présente un bandeau noir sur l’œil. Son chant flûté est agréable. On l’observe facilement, même en hiver, dans les bois et parcs du Plessis-Robinson, car elle est sédentaire
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