Appelé aussi épine noire, cet arbuste est une vraie providence pour les animaux.
Ses fleurs blanches, riches en nectar et apparaissant avant les feuilles, attirent les butineurs précoces. Ses branches épineuses, inhospitalières a priori, servent d'abri aux nids. Ses feuilles nourrissent la chenille du Flambé, papillon rare.
Et que dire des fruits ? Ce sont de petites drupes (fruits charnus à noyau) d'un bleu presque noir (d'où la prunelle des yeux), couverts d'une pruine assez épaisse. Ils sont comestibles pour nous, mais d'un goût assez âpre : une première gelée les rend plus doux et utilisables pour la fabrication des confitures et des liqueurs.
Les différentes parties de l'arbuste possèdent des vertus dépuratives mais attention : aussi bien l'écorce que les feuilles, les fleurs et les noyaux contenant de l'acide cyanhydrique toxique à l'odeur d'amande amère, il ne faut jamais dépasser la dose prescrite.
Le prunellier n'est pas le seul membre du genre Prunus présent au Plessis-Robinson, loin de là. On peut citer le cerisier à grappes (appelé putiet à cause de son odeur désagréable), le merisier qui fournit un bois recherché, le laurier-cerise assez envahissant dans nos bois et toutes les espèces de prunus cultivées pour leurs fruits ou à titre décoratif pour leurs fleurs.
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