Nous avons la chance, au Plessis-Robinson, de connaître un environnement vert et boisé remarquable, dans lequel vivent de nombreuses espèces animales ou florales propres à l’Île-de-France.
L'association Robinson nature publie tous les mois un article sur une espèce locale et organise des sorties nature dans la ville. (06 87 17 31 41)
Cet arbre élégant est reconnaissable entre tous par son écorce. Toute blanche au début, grâce à une substance, la bétuline, qui la rend aussi imperméable, elle se fendille ensuite, laissant apparaître le rhytidome, ou écorce inférieure sombre.
Les feuilles sont triangulaires ou losangiques, jaunes en automne, les châtons mâles brunâtres, les châtons femelles verts apparaissent en avril-mai. Cette espèce, la plus répandue chez nous, porte différents noms, le nom scientifique officiel, Betula pendula, fait allusion au port tombant des branches. On l’appelle aussi bouleau verruqueux en raison de l’aspect de l’écorce. Elle s’accommode de sols pauvres, acides, de températures basses et même d’espace étroit comme la Cour Commune de notre ville.
Une autre espèce, le bouleau pubescent (Betula pubescens) a des feuilles duveteuses et affectionne les zones humides et les tourbières.
Au Plessis-Robinson, nous avons aussi sur une pelouse dans les jardins de l’Hôtel de Ville une autre espèce, le bouleau de l’Himalaya (Betula utilis) qui pousse jusqu’à 4 500 mètres d’altitude et se remarque à son écorce d’un blanc éblouissant rappelant le papier. Elle était d’ailleurs utilisée dans l’antiquité pour l’écriture de textes sacrés.
L’écorce des bouleaux peut protéger les toits et leur bois léger, flexible et résistant, sert à fabriquer toutes sortes d’objets. La sève, prélevée au printemps, possède bien des vertus, essentiellement diurétiques et dépuratives.