Le nom de l 'espèce, sureau noir (Sambucus nigra), fait allusion aux baies, en réalité d'un violet foncé, qui colorent les déjections des oiseaux.
Nos amis ailés ne sont pas les seuls à les apprécier : les fruits du sureau sont comestibles aussi pour les humains. Riches en antioxydants, vitamines et en minéraux, on les consomme de préférence cuits, en confiture.
Les fleurs blanches très parfumées, disposées en fausses ombelles, peuvent servir à fabriquer de délicieux beignets et une boisson rafraîchissante.
Cet arbuste qui dépasse rarement cinq mètres, très répandu dans les bois clairs, les terrains vagues, jouit d'une réputation mitigée. Sa présence est attestée autour des villages dès la période néolithique en Italie et en Suisse. Il passait pour éloigner les mauvais génies. La tradition chrétienne, en revanche, lui est moins favorable : Judas se serait pendu à un sureau qui, depuis lors, développe un feuillage d’une désagréable odeur. Un champignon comestible appelé « oreille de Judas » est d’ailleurs souvent trouvé sur le sureau noir...
Son bois est léger, facile à travailler mais peu solide. Le sureau noir s’intègre harmonieusement dans nos haies où il attire pollinisateurs et oiseaux. Le purin de feuilles de sureau éloignerait les rongeurs et combattrait pucerons et mildiou. On peut donc en conclure que le sureau noir est un ami du jardinier.
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