Difficile de confondre le mâle adulte avec un autre oiseau : sa livrée toute noire et luisante est relevée par un bec et des cercles orbitaux d’un jaune orangé vif. 

La femelle « merlette », en revanche, est plus terne, brune sur le dos, plus claire avec des mouchetures sur la poitrine ; elle ressemble à ses cousines les grives, de même que le jeune qui présente des teintes roussâtres.

Merle noir femelle.

Les merles sont des migrateurs partiels : ils gagnent, à la mauvaise saison, des régions situées au sud et à l’ouest, tandis que d’autres populations les remplacent, mais il y en a aussi qui restent toute l’année parmi nous. Ils habitent dans les bois, les haies, jardins, buissons, parfois près des bâtiments car ils ne sont pas craintifs. Ils pâturent à terre en sautillant et se posent en étalant et levant la queue, les ailes pendantes.

En cette saison, les merles ne font entendre que des cris d’alarme. Au printemps, le mâle déploie un chant mélodieux, flûté, sonore et varié, sans répétition, contrairement à la grive musicienne.

Merle noir mâle.

Pour les aider pendant les saisons froides, n’hésitons pas à leur fournir graines, matières grasses, vers de farine desséchés… et aussi de l’eau quand il gèle. Ils vous remercieront par leur présence facétieuse (allusion au « merle moqueur » de Jean-Baptiste Clément dans Le Temps des Cerises).

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