Depuis quelques temps, on note au Plessis-Robinson la présence d’une grande plante pouvant atteindre deux mètres de haut : la laitue vireuse ou laitue sauvage (Lactuca virosa) de la famille des astéracées.
Cousine sauvage de nos salades
Depuis quelques temps, on note au Plessis-Robinson la présence d’une grande plante pouvant atteindre deux mètres de haut : la laitue vireuse ou laitue sauvage (Lactuca virosa) de la famille des astéracées. C’est une plante bisannuelle originaire du bassin méditerranéen qui se caractérise par de grandes feuilles ovales embrassant la tige violacée par deux oreillettes. Elles sont dentelées et piquantes. Les fleurs sont des capitules jaunes, haut perchés, donnant des akènes noirs munis d’un petit parachute comme ceux des pissenlits.
Le nom de laitue vient du lait qui sort des rameaux ou des feuilles brisées. Ce suc possède des vertus sédatives et analgésiques et la laitue vireuse était connue pour ses propriétés depuis l’Antiquité, mais mieux vaut recourir à celui de la laitue cultivée (Lactuca sativa) car celui des espèces sauvages est toxique à haute dose.
Au-delà des très nombreuses variétés cultivées (romaine, batavia, iceberg, feuille de chêne, sucrine), il existe une autre espèce sauvage : la laitue des murailles (Lactuca muralis) poussant, comme son nom l’indique, sur les murs ombragés. Les fleurs jaunes ligulées sont groupées par cinq, les feuilles lobées se terminent par un pétiole ailé embrassant la tige rougeâtre par deux oreillettes. Elle atteint rarement un mètre.
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