Au cœur du Bois de la Solitude se dressent les ruines d'une folie à l’histoire étonnante.
Cette grande demeure de style néogothique est bâtie en 1903 pour Marie-Philiberte Marquis, héritière d’une célèbre dynastie de chocolatiers.
Après sa mort, la propriété est transformée en clinique privée où René Viviani (1863-1925), ancien président du Conseil (voir Les hommes politiques), finit ses jours. Puis, de 1937 à 1956, le château de la Solitude accueille un couvent de carmélites. Au départ des religieuses, la propriété est rachetée par le ministère de l’Éducation nationale qui y aménage un collège d’enseignement technique pour jeunes mères célibataires.
La fermeture de cet établissement en 1976 marque le début de la déchéance du château. Laissé à l’abandon, le bâtiment tombe très vite en ruine. Il faut attendre l’année 2000 pour que le Bois de la Solitude et ses vestiges romantiques soient rendus accessibles au public après avoir fait l’objet de travaux d’aménagement et de sécurisation par son propriétaire, le Conseil départemental des Hauts-de-Seine.