Le Plessis-Robinson, quand il s’appelait encore Le Plessis-Piquet, n’avait pas de marché. Les quelques centaines d’habitants, pour la plupart agriculteurs ou maraîchers, vivaient beaucoup de leur production. 

Le marché avenue Payret-Dortail (Aujourd’hui Charles-de-Gaulle).

Du « marché Colbert » à la halle actuelle

Les plus anciens Hiboux se rappellent encore être allés chercher le lait ou les oeufs dans les dernières fermes qui subsistaient jusqu’aux années 1960.

Le premier marché connu au Plessis-Robinson est lié à la construction de la première cité-jardins, la cité basse, construite à partir de 1924. Il est donc normal que ce « petit marché » ou « marché Colbert », comme il était dénommé se trouve au pied de la cité basse, où il va perdurer jusqu’au début des années 1990. 

Avenue Payret-Dortail 

Avec la construction de la cité haute, à partir de 1932, et l’arrivée de milliers de nouveaux habitants dont beaucoup de gendarmes mobiles et leur famille, le besoin d’un grand marché se fait sentir. 

Le marché, toujours au milieu de l’avenue Payret-Dortail, dans les années 1950.

Le « marché aux comestibles et autres marchandises » sera ouvert le 17 octobre 1933, sous le mandat du maire Alfred Delassue. Il se tient alors les mardis et vendredis matins au milieu de l’avenue Payret-Dortail (du nom de l’architecte de la Cité-jardins, décédé en 1929). Encadré par les commerces de l’avenue, sur l’axe principal de la « ville nouvelle », il est au coeur de la vie économique du Plessis-Robinson de l’entre-deux-guerres. 

Place du Marché 

Très rapidement, avant 1938, la Municipalité décide de le transférer de quelques centaines de mètres, sur la place opportunément rebaptisée place du Marché, avant de devenir le 20 septembre 1944 place de la Libération. 

Il faudra pourtant attendre 1955 pour que le marché de l’avenue soit transféré dans le marché couvert de la place de la Libération. Ce marché, ouvert les mardis, vendredis et dimanches, va durer jusqu’en 2006, décoré dans les années 1970 de fresques réalisées par des artistes robinsonnais. En 2006, celui-ci est remplacé sur le même site par la nouvelle halle, façon Baltard, que nous connaissons aujourd’hui et qui fêtera l'année prochaine ses vingt ans. 

Une des fresques créées par Danetis en 1977 sur le marché de l’avenue de la Libération.

 

La halle façon Baltard, depuis 2006.

 

Sources 

Jules Claisse, Le Plessis-Robinson 1984 Pierre Prévôt-Leygonie, 
Le Plessis-Robinson, rues, sites et lieux-dits 2009, Éditions Terra Mare

Voir aussi

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