Depuis que l’architecte François Spoerry a imaginé le Cœur de Ville jusqu’à son inauguration officielle en décembre 2000, Le Petit Robinson a accompagné la création et les premiers pas de ce quartier reconstitué autour du centre historique du Plessis-Robinson.

La vision d'un architecte

Le plan original dessiné par François Spoerry.

C’est en 1990 que François Spoerry (voir Les architectes), le créateur de Port-Grimaud et de l’architecture douce, a posé le pied au Plessis-Robinson, à l’invitation de Philippe Pemezec. À l’issue de sa visite, sa recommandation était claire : « C’est autour de l’église et du château, au centre historique et géographique de la commune, qu’il faut édifier votre Coeur de Ville »

Son dessin, conservé aux archives municipales, a été fidèlement respecté par son atelier de Port-Grimaud et, après sa mort en 1999, par son héritier spirituel, Xavier Bohl. Il a fallu dix ans pour que la perspective prenne forme, la crise immobilière de 1991, notamment, ayant fortement retardé l’exécution du projet.

Décès de François Spoerry. Le Petit Robinson février 1999.

Seul au milieu du chantier

En 1990, ce quartier, au-delà des bâtiments publics (l’Hôtel de Ville et son annexe, l’école Anatole-France, Sertillanges, la salle Pablo-Neruda), était très peu bâti : quelques commerces rue de la Mairie, les habitations de la Cour commune, deux anciennes fermes, le vieux stade Anatole-France, deux parkings et des friches. 

Le secteur du Coeur de Ville avant sa transformation.
L'ancien quartier du Coeur de Ville dans les années 90.

Le premier bâtiment à sortir de terre, en 1995, a été celui du Montesquiou, resté longtemps seul au milieu du chantier. Les premiers habitants y ont vécu un peu isolés pendant deux ans, avant que les recours soient purgés en 1997 et que les constructions reprennent à bonne vitesse.

Des vrais pionniers

Quand le Coeur de Ville est inauguré, le 20 décembre 2000, par un froid glacial, le quartier n’est pas totalement achevé : le jardin est sorti de terre à la place du parking, la Grand’place et la Grande rue sont ouvertes à la circulation, encadrées par les bâtiments construits dans cette architecture classique qui va transformer Le Plessis-Robinson, les premiers commerces, le pharmacien, le pressing, le fleuriste, Picard surgelés, et la BNP, qui ouvrent leurs portes au public le 19 décembre 2000. 

L’inauguration du Coeur de ville en décembre 2000.

 

Les premiers arrivés dans ce quartier à peine sorti de terre étaient de vrais pionniers. À l’époque, personne ne misait sur le commerce de proximité et les hypermarchés faisaient la loi. C’était hier, c’était il y a vingt- cinq ans.

Le Coeur de Ville en 2015.

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