Pour contribuer à la sauvegarde de la planète, il est nécessaire d’adopter les bons gestes. L’un d’entre eux consiste à limiter les emballages superflus.
Ne nous emballons pas !
Présents sur la quasi-totalité des produits de consommation, les emballages, qui représentent plusieurs dizaines de kilos par consommateur chaque année, envahissent et font déborder nos poubelles. Si le tri tend à limiter les dégâts, il ne suffit pas. Une alternative efficace existe : réduire les déchets d’emballage à la source.
La première mesure à adopter pour réduire le volume de nos emballages est d’éviter le produit suremballé, protégé sous deux, voire trois couches d’emballage.
Toutes les matières utilisées pour emballer les produits ne se valent pas en termes d’impact environnemental ; aussi préférer le carton, plutôt que le plastique, reste judicieux, ces deux matériaux se recyclant respectivement à 56% contre seulement 21% pour le plastique ! Le verre tient le titre du matériau le plus recyclable puisqu’il se recycle à 100% et à l’infini.
Aucun déchet avec « le vrac »
Fruits et légumes au détail, fromages et charcuteries à la coupe, légumes secs, céréales… bon nombre de produits peuvent être achetés en vrac et donc sans emballage.
Que ce soit sur les marchés, les magasins bio ou encore dans certains rayons de supermarchés, il est tout à fait possible de faire ses courses et passer la caisse sans un emballage de plus qu’à son arrivée en magasin.
Cela nécessite une certaine organisation et quelques habitudes à prendre, mais à l’impossible, nul n’est tenu… Muni d’un cabas, d’un filet à provisions ainsi que quelques bocaux en verre, l’affaire est dans le sac !