En France, le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme, avec environ 60 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année. On estime qu’une femme sur huit sera concernée au cours de sa vie. Mais, détecté tôt, il guérit dans neuf cas sur dix.
Le dépistage est la clé
La meilleure arme contre ce cancer reste le dépistage. Il repose sur deux actions simples et complémentaires :
- L’examen clinique permet de rechercher des signes d’alerte (apparition d’une boule, modification de la peau du sein, déformation du mamelon, écoulement). Cet examen peut être réalisé par un médecin ou une sage-femme lors d’une consultation, idéalement une fois par an. Vous pouvez également, une fois par mois, pratiquer l’autopalpation (n’hésitez pas à demander conseil à un professionnel de santé).
- La mammographie est un outil de détection précoce qui permet de détecter des lésions de très petite taille, bien avant qu’elles ne soient palpables ou symptomatiques. Plus un cancer est identifié tôt, plus les chances de guérison sont élevées. En France, la mammographie est recommandée à partir de 50 ans, car 80 % des cancers du sein se développent après cet âge. Si vous avez des antécédents personnels ou familiaux, votre professionnel de santé pourra vous conseiller de commencer ce dépistage plus tôt.
Le programme de dépistage organisé
Ce programme invite les femmes de 50 à 74 ans à faire une mammographie tous les deux ans.
- C’est simple : l’invitation vaut ordonnance. Vous pouvez vous rendre directement chez le radiologue
- C’est gratuit : l’examen est entièrement pris en charge
- C’est contrôlé : votre mammographie est analysée une première fois, puis relue par un deuxième radiologue expert pour plus de sécurité.
Si vous avez plus de 50 ans et n’avez pas reçu votre invitation, vous pouvez vérifier sur votre compte Ameli ou contacter votre Caisse d’Assurance Maladie.
Enfin, n’oubliez pas que votre mode de vie joue un rôle. Pour réduire le risque de cancer du sein, il est important de limiter sa consommation d’alcool, de maintenir un poids de forme, d’arrêter de fumer, et d’adopter une alimentation variée et équilibrée.
Association des médecins du Plessis-Robinson (AMPR)