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Les résistants
Marguerite Lewandowska et le Docteur Pierre Bailly, deux figures héroïques de la résistance au Plessis-Robinson.
Photo : Marguerite Lewandowska
Docteur Pierre Bailly (1913-1992)
Le Docteur Pierre Bailly joua un rôle essentiel de coordinateur de la Résistance robinsonnaise. Son métier de médecin généraliste lui facilita les déplacements et lui permit de nouer les contacts indispensables pour remplir cette mission. En 1943, il fonda le Comité Local de Libération qui réunissait les différents courants et mouvements de Résistants en vue d’organiser la libération de la ville. Un an plus tard, le 21 août 1944, le Docteur Bailly et les membres du Comité reçurent à l’Hôtel de Ville le pouvoir municipal des mains du maire Paul Chatenet, trois jours avant l’arrivée de la 2e DB du Général Leclerc au Petit-Clamart. Pierre Bailly devint ensuite maire de la municipalité provisoire du Plessis-Robinson avant d’être battu par le communiste Robert Levol aux élections municipales de 1945.
Marguerite Lewandowska (1907-1944)
Née à Lyon en 1907, Marguerite est la cinquième des huit enfants de Maurice Lewandowski, directeur du Comptoir national d’escompte de Paris. Elle a 9 ans quand son père acquiert au Plessis-Robinson le Petit Château. Peintre amateur, elle peindra tout au long de sa vie et vendra un certain nombre de ses toiles. Très attachée à la maison familiale du Plessis, elle l’immortalise à plusieurs reprises sur ses toiles. Dès 1939, elle s’engage au service des victimes de la guerre. Infirmière de la Croix-Rouge et assistante sociale, elle est volontaire pour assurer la liaison entre les services des échelons avancés du Secours National en Normandie. Elle crée et dirige ainsi le centre d’accueil du Service National de Putanges (Orne) chargé de porter assistance aux réfugiés et aux blessés. C’est dans le cadre d’un convoi de secours aux sinistrés que, le 31 juillet 1944, elle est mitraillée par un avion anglais. Elle meurt le lendemain des suites de ses blessures à l’âge de 37 ans. Le Général de Gaulle lui décerne la croix de guerre à titre posthume et la Ville du Plessis-Robinson lui rend hommage en attribuant son nom à l’une rue du quartier Colbert.