1934 : un escalier pour la Grand rue
Histoire d'archives n°47
Photo : L’escalier en 1934 (Archives municipales du Plessis-Robinson, 3 Z 54)
Les photographies anciennes ressuscitent Le Plessis-Robinson d’avant, du temps où la ville n’était qu’un petit village. Ici la Grand rue, devenue depuis l’avenue Général-Leclerc. Le cliché de 1933 est pris au niveau de l’intersection avec la rue de Fontenay. On y reconnaît d’ailleurs à l’angle le Bûcher, cet ancien commun du château Colbert. Tout au fond, on voit la porte d’entrée du jardin du Petit château dont on aperçoit les cheminées entre les arbres. Cette propriété a été détruite dans les années 1950 et remplacée par la cité de l’enfance. Mais ce qui attire l’attention, c’est ce grand mur à gauche, surmonté d’un pavillon. Il s’agit du mur délimitant le grand jardin de la pension de famille de Monsieur Sertillanges. Sa belle maison abrite aujourd’hui un centre de loisirs, bien visible sur la photographie de 1934.
A l’époque, la Grand rue est l’axe de communication principal de la ville. La photographie de 1933 montre une rue moderne, bien pavée, équipée d’un système d’éclairage public et de poteaux électriques. Toutefois, la voie est bien étroite pour la circulation automobile qui commence, timidement, à se développer. Aussi des travaux sont entrepris. Le vieux mur est démoli, la rue élargie. Un grand escalier est par ailleurs construit pour relier cette Grand rue à la rue du Parc (l’actuelle rue Lucien-Arrufat) qui vient d’être tracée dans l’ancien parc Hachette. Un escalier existe toujours à cet emplacement, et relie le quartier Colbert au parc Henri- Sellier.