D'où vient notre surnom de hibou ?
Du Plessis-Piquet au Plessis-Robinson, notre commune dont le nom est apparu pour la première fois en 839, a traversé la grande histoire et fait naître de nombreuses petites histoires, dont on ne sait pas toujours si elles ont existé ou pas. Ce sont elles que nous allons vous raconter, à vous d’éclaircir la part de vérité et celle de la légende.
D’où vient notre surnom de Hiboux ?
Depuis longtemps, il est de tradition que les habitants du Plessis-Robinson soient surnommés les Hiboux. Pourtant, il n’existe aucune trace écrite de cette appellation insolite avant 1942.
C’est la tradition orale qui remonte au XVIIIe siècle qui replace ce nom dans le cadre de la rivalité qui oppose Sceaux l’aristocratique au Plessis la paysanne, cette petite paroisse tapie au milieu de ses bois et ses champs, plus sauvage et solitaire.
Il existe en France trois grandes espèces de hiboux : le grand-duc européen, principalement installé dans les Alpes et le Massif central, le petit-duc, qui vit surtout dans le midi de la France, et le moyen-duc qui est un oiseau de nos contrées.
Il fréquente principalement les zones rurales à bocages semi-ouverts comportant des petits bois et où se pratique une agriculture peu intensive. Cependant, il niche aussi dans les boqueteaux des grandes plaines agricoles (Beauce, Champagne).
Les forêts largement clairiérées, composées de feuillus ponctuées de résineux touffus, sont également recherchées. C’est exactement le type de paysage que l’on trouve au Plessis-Piquet jusqu’au milieu du XIXe siècle.
Le Hibou sur le blason de la ville
Ce surnom de Hiboux n’est pourtant pas une légende, puisque cet oiseau est présent sur le blason de la commune, avec la couleuvre de Colbert, le châtaigner des guinguettes, les deux écus rouges de d’Artagnan et la fleur de lys du roi de France.
Mais il faut bien savoir que ces armoiries sont une reconstitution, puisqu’elles ont été créées en 1942, par M. Willemenot, à la demande du secrétaire général de la mairie, M.Cotte. Et l’auteur s’en explique en précisant avoir choisi « les images du hibou pour le Vieux Plessis et de l’arbre pour le jeune Robinson ».
Et voilà comment le hibou s’est s’imposé comme symbole des Robinsonnais de souche, avec une exploitation parfois très politisée dans la propagande communiste municipale des années 1970/1980, dont la Fête des Hiboux était le fer de lance.
Après quelques années de purgatoire avec le changement de régime de 1989, le hibou est revenu petit à petit, à travers le nom de réseau d’autobus municipal, Car’Hibou et Min’Hibou, et un certain nombre de clubs et de manifestations sportives : Sub’Hiboux Club, les Hiboux du Plessis-Robinson Volley Ball, le Hiboux Thaï Club, les Hiboux Modélistes, et la toute récente Ronde du hibou à travers les bois et parcs de notre ville.
Le romancier robinsonnais, Roland C. Wagner (1960/2012), appelle les Robinsonnais "Hiboux" dans sa série de romans Les Futurs Mystères de Paris (Editions Fleuve noir 1996/1999). Une allée des Hiboux a été créée en 2009 dans la nouvelle cité-jardins.
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