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Marie Lannelongue

Une histoire qui se poursuit

L’hôpital Marie-Lannelongue, un établissement reconnu dans le monde entier en cardiologie et chirurgie thoracique, est un enjeu majeur pour la Ville du Plessis-Robinson, non seulement en termes d’image, mais aussi pour l’offre de soins de proximité, sans oublier qu’une majorité des personnels qui y travaillent habite notre commune.

En janvier 2020, l'association Marie-Lannelongue et la Fondation Hôpital Saint-Joseph ont fusionné pour former un nouvel établissement de santé privé d'intérêt collectif (ESPIC), les Hôpitaux Saint-Joseph & Marie-Lannelongue , dirigé par Régis Moreau. Ceci pour lancer un projet de construction d’un nouvel hôpital Marie-Lannelongue à l’horizon 2025.

Deux options étaient sur la table : la reconstruction sur site, une solution jugée « coûteuse et très complexe à mettre en œuvre » qui a donc été écartée et la reconstruction sur un autre site, au Plessis-Robinson, ou ailleurs en région parisienne.

Il restera au Plessis-Robinson

La Municipalité s’est battue pour que l’établissement reste au Plessis-Robinson, proposant de céder un terrain dans le nouveau quartier Noveos, à un prix inférieur à ce qu’il aurait été pour une opération de promotion immobilière privée.

Ainsi, la Fondation Hôpital Saint-Joseph et la Ville ont passé un accord pour 25 millions d’euros sur une emprise foncière de 12 000 m² avenue Galilée, pour y construire le nouvel hôpital d’une capacité de 250 lits, sur 38 000 m² de plancher, six étages élevés sur rez-de-chaussée et un parc de stationnement.

Au-delà de la reconstruction nécessaire pour un établissement d’excellence, le nouvel hôpital va renforcer et élargir son offre de soins pour répondre aux attentes de l’ensemble de la population et étendra, en lien notamment avec l’université Paris-Saclay, son centre de recherche, d’innovation et de formation.

Le site actuel sera transformé

Le site actuel de l'hôpital, au 133 avenue de la Résistance, est cédé à un opérateur immobilier, la société Ovalto, chargée de conduire cette opération et de réaliser un programme de construction de plusieurs bâtiments à usage principal de logements qualitatifs, en secteur libre, respectant le site et son environnement.

« Nous avons besoin de la coopération et de la bienveillance de tous »

Jean-Patrick Lajonchère,

directeur projet

Le Petit Robinson : L’hôpital Marie-Lannelongue fait partie des Hôpitaux Saint-Joseph & Marie-Lannelongue. Qu’est-ce qui a conduit à cette intégration ?

Jean-Patrick Lajonchère :
Le projet de rénovation de Marie-Lannelongue nécessitait d’y investir 150 millions d’euros, ce que l’ancienne structure financière de l’hôpital ne pouvait mettre.

L’Agence Régionale de Santé lui a donc demandé de fusionner avec une structure solide, comme l'Hôpital Paris – Saint-Joseph. Nous nous connaissions bien, nous partagions un certain nombre de valeurs, cela s’est fait au 1er janvier 2020.

LPR :
Était-il indispensable de démolir et reconstruire l’actuel hôpital ?

JPL :
Oui, évidemment. Le bâtiment actuel date d’une cinquantaine d’années, conçu avec des normes techniques des années 1970.

Différentes hypothèses ont été étudiées dès 2019, avant même la fusion. Mais une reconstruction s’imposait pour offrir à Marie-Lannelongue un avenir d’excellence.

LPR :
N’était-il pas possible de reconstruire un nouveau bâtiment sur la superficie du site actuel ?

JPL :
En théorie, oui, mais les contraintes du terrain et la forme du bâtiment rendaient cette solution impossible. Et que dire des travaux sur site occupé, avec des malades, et les problèmes de bruit, de poussière ?

LPR :
Entre les différentes options que vous aviez, quelles sont les raisons qui vous ont décidé à rester au Plessis-Robinson ?

JPL :
Nous avons tout de suite trouvé avec les élus du Plessis-Robinson, le sénateur, le maire, un intérêt commun, une envie partagée. Et l’image de Marie-Lannelongue est fortement liée au Plessis-Robinson, une partie importante du personnel y habite. Nous nous sommes donc entendus, après d’intenses discussions, pour ce terrain dans le nouveau quartier Noveos.

LPR :
Quelle sera la valeur ajoutée de ce nouvel hôpital pour les habitants du Plessis-Robinson ?

JPL :
D’abord la chance de conserver un établissement d’excellence, à proximité, dans un environnement proche de l’hôpital Béclère, une offre de soins de qualité. Il intégrera demain des services complémentaires, demandés par l’Agence Régionale de Santé. Mais il faut encore que l’on y travaille.

LPR :
Quel est le montage financier qui explique pourquoi vous vendez le terrain de l’Étang Colbert à un promoteur immobilier ?

JPL :
Trouver un terrain, c’est bien, mais il faut le payer. Nous n’avions pas d’autre choix que de vendre le terrain de l’avenue de la Résistance qui peut offrir, dans son cadre boisé, une vraie qualité de vie.
Si nous ne l’avions pas vendu, c’était l’impasse totale. Aujourd’hui, nous avons un terrain constructible à Noveos, bien calibré, au cœur du futur réseau de transports en commun.

LPR :
À titre personnel, vous quittez la direction générale du groupe. Quelles seront vos nouvelles fonctions ?

JPL :
C’est en effet Régis Moreau qui va reprendre la direction du groupe. Mais la Fondation m’a demandé de continuer à accompagner l’ensemble du projet, eu égard à ma formation d’ingénieur. Tout cela sera achevé dans trois ans, si tout va bien.

LPR :
Un dernier mot ?

JPL :
On parle beaucoup des difficultés de l’hôpital en général et nous avons dans ce cas précis un établissement qui traite des pathologies graves, notamment chez les enfants.

Pour la pérennité de ce projet, nous avons besoin de la coopération et de la bienveillance de tous. 

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