Nouvelle collecte des déchets alimentaires

Mairie, Développement durable |

À compter du 1er janvier 2024, une nouvelle collecte des déchets est mise en place dans certains quartiers de la ville.

La collecte s’élargit le 1er janvier

Il a deux ans, sous l’impulsion de Benoit Blot, vice-président en charge de la gestion durable des déchets, Le Plessis-Robinson a été choisie par le Territoire Vallée Sud – Grand Paris (VSGP) comme ville pilote pour la collecte des biodéchets, une initiative déjà mise en place dans les écoles robinsonnaises depuis plusieurs années, ainsi que l’enlèvement des encombrants à la demande.

« Après une phase de test concluante, nous mettons en place, à compter du 1er janvier 2024, deux évolutions majeures : la collecte des biodéchets sera étendue aux onze communes du territoire, dans les zones pavillonnaires, incluant aussi les petits collectifs. Au Plessis-Robinson seront désormais concernés, principalement, le Coteau et une partie des quartiers Cité basse, Cité haute, Malabry et Herriot », explique Benoit Blot.
Cette nouvelle collecte remplacera l'une des deux collectes hebdomadaires d'ordures ménagères.

Valoriser ces déchets

Sont considérés comme biodéchets les restes de repas, le café et le thé, les aliments périmés sans emballage ainsi que l’essuie-tout. L’objectif est la valorisation de ces déchets alimentaires qui représentent un tiers des ordures ménagères.

Sur ce fractionnement, tout n’est pas bon à mettre dans un composteur ou un incinérateur du fait, notamment, de leur teneur importante en eau. En effet les déchets de viande et de poisson doivent être traités de manière différente. En l’occurrence, les déchets de repas sont valorisés à l’aide d’un micro-méthaniseur permettant de produire du biogaz, transformé à son tour en électricité, en chaleur ou en gaz naturel.

Depuis 2021, plus de 120 tonnes de ces déchets ont pu être valorisés grâce à la participation de 3 000 foyers lors de la phase d’expérimentation. L’impact positif sur le développement durable sera multiplié grâce à l’extension de ce dispositif.