Imprimer

Cité-jardins basse

Entre 1924 et 1926, l’Office public des habitations à bon marché du département de la Seine (OPHBM), confie à l’architecte Maurice Payret-Dortail la construction de la cité-jardin basse du Plessis-Robinson.

De part et d’autre de l’avenue de la République et de la rue Lucien Arrufat

217 logements sont ainsi édifiés le long du boulevard de l’Union, qui deviendra plus tard l’avenue de la République. Avec la création de cette cité-jardin, le souhait de l’Office est d’édifier une ville à la campagne dont le cadre de vie agréable contrasterait avec la promiscuité parisienne. Outre l’omniprésence des jardins mis à la disposition des locataires, l’ensemble se caractérise donc par des bâtiments à taille humaine, pavillons individuels ou petits immeubles collectifs. L’architecture, aux accents Art déco, est résolument moderniste : bâtiments cubiques et toits terrasses, façades sobres mais discrètement décorées par des corniches sculptées, des fenêtres ovales, des claustras formées de croisillons ou des treilles. Les appartements disposent de tout le confort moderne avec eau courante et chauffage collectif, salle de bain avec baignoire lessiveuse, et évier-vidoir de type Garchey grâce auxquels les déchets sont directement acheminés vers une usine d’incinération. Selon les souhaits des concepteurs du projet, quelques ateliers d'artistes pourvus de grandes verrières prennent place parmi les petits immeubles parsemés de jardins familiaux (ils accueilleront entre autres Valentin Le Campion, Paul Cognasse, René Pottier ou encore Pierre Fleury). Confort, modernité, hygiène et bien-être des habitants sont ainsi les maîtres mots de la cité-jardin du Plessis-Robinson à la fin des années 1920.

Les autres sites du Plessis-Robinson

Plan de la ville

Mairie du Plessis-Robinson

3, place de la Mairie
92350 Le Plessis-Robinson
01 46 01 43 21
Les horaires de la Mairie