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Les hommes politiques

Quel est le point commun entre Isabeau de Bavière et Henri Sellier? Ils ont tous les deux marqué l'histoire politique de notre ville.

Photo : Entrée de la reine Isabeau de Bavière dans Paris (c) BNF

Henri Sellier (1883-1943)

Homme politique socialiste, maire de Suresnes de 1919 à 1941, sénateur de 1935 à 1943 et ministre de la Santé publique et du Logement dans le gouvernement du Front populaire en 1936, Henri Sellier est une figure marquante de l’histoire de l’urbanisme en France. A la tête de l’Office public des habitations à bon marché de la Seine de 1914 à 1942, il fait preuve d’une vision novatrice de l’aménagement de la région parisienne en créant les cités-jardins de la Seine dont celle du Plessis-Robinson demeure un bon exemple.

René Viviani (1863-1925)

Homme politique socialiste né en 1863, René Viviani fonde avec Jean Jaurès le journal L’Humanité en 1904 et devient le premier ministre du travail deux ans plus tard dans le gouvernement de Georges Clémenceau. Il est président du Conseil des ministres au moment de la déclaration de guerre en 1914. Après avoir quitté le gouvernement, il intègre les rangs du Sénat. Mais en 1923, il est victime d’une crise d’apoplexie qui le laisse paralysé. Il est alors admis dans la clinique du château de la Solitude au Plessis-Robinson où il séjourne jusqu’à sa mort le 6 septembre 1925.

Isabeau de Bavière (1371-1435)

Isabeau de Bavière épouse le roi de France Charles VI en 1385. A partir de 1393, elle dirige le conseil de régence réuni pour palier la folie du roi. Très impopulaire, elle est accusée de piller les caisses du royaume et de faire le jeu de l’ennemi anglais en pleine Guerre de Cent-ans. En 1416, une réception fastueuse est donnée en son honneur au Plessis par le trésorier général de France, Jean Piquet, qui fait partie de ses conseillers favoris.

Simon Vratsian (1882-1969)

Cet intellectuel et homme politique arménien fut, en 1920, le premier ministre de la république démocratique d’Arménie avant que celle-ci ne disparaisse sous l’emprise soviétique. Fuyant alors son pays, et sillonnant l’Europe, il ne cessera sa vie durant de plaider la cause de l’Arménie. En 1936, il vivait dans un appartement de la cité-jardin du Plessis-Robinson avec son épouse Hélène et sa fille Séda.

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