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D'Artagnan est-il enterré au Plessis-Robinson ?

Du Plessis-Piquet au Plessis-Robinson, notre commune dont le nom est apparu pour la première fois en 839, a traversé la grande histoire et fait naître de nombreuses petites histoires, dont on ne sait pas toujours si elles ont existé ou pas. Ce sont elles que nous allons vous raconter, à vous d’éclaircir la part de vérité et celle de la légende.

 

D’Artagnan est-il enterré au Plessis-Robinson ?

Le mythique héros d’Alexandre Dumas a réellement existé, sous le nom de Charles de Batz de Calstemore, comte d’Artagnan (1611-1673). Ce capitaine des mousquetaires avait un cousin germain, Pierre de Montesquiou, comte d’Artagnan (1640-1725), également mousquetaire du roi. Charles est mort, le 25 juin 1673, atteint par une balle de mousquet pendant le siège de Maastricht en Hollande, mais son lieu de sépulture est toujours resté mystérieux.

Certains le disent inhumé dans l'église Saint-Pierre-et-Paul de Wolder, près de Maastricht, mais il n'y a aucune information historique ou archéologique allant dans ce sens.

Une légende voudrait que le corps de d'Artagnan ait été ramené au château d'Olhain, dans le Pas-de-Calais. Néanmoins, il semble avéré que le d'Artagnan enterré à Olhain soit Joseph de Montesquiou d'Artagnan, également capitaine des mousquetaires, dont la famille de la femme possédait le château.

Une autre légende prétend que le troisième mousquetaire, Pierre, aurait recueilli la dépouille de son cousin pour l’enterrer au Plessis-Piquet, près de l’église en face de son château. Outre qu’il n’y a aucune pierre tombale identifiée au nom du héros d’Alexandre Dumas, la chronologie réfute totalement cette thèse : Pierre de Montesquiou n’a acheté le château qu’en 1699, soit vingt-six ans après le décès de son cousin.

 

Il n’y a donc qu’un seul d’Artagnan enterré au Plessis-Robinson ; même si sa pierre tombale a disparu, sans doute à la révolution, une plaque en témoigne dans l’église : A la mémoire de Pierre de Montesquiou, comte d’Artagnan, maréchal de France, conseiller au conseil de régence, chevalier commandeur des ordres du roi, décédé en son château du Plessis-Piquet, le 12 août 1725, et inhumé le surlendemain dans cette église. Resciescat in pace.

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